Mon orientation s’est faite par un concours de circonstances, sans réels choix. De fait, j’ai toujours exercé des métiers qui me ne me convenaient pas. Pendant 15 années je me levais chaque matin en me disant : «je ne me sens pas à ma place, il faut que je change de voie !», c’était comme si j’essayais de rentrer dans un vêtement qui n’était pas à ma taille. Pourtant j’ai continué à aller au travail comme un « bon petit soldat ».
Je sentais intérieurement que j’étais faite pour un autre métier, mais lequel ?…
A plusieurs moments j’ai voulu changer d’orientation professionnelle mais ne savais comment faire. Après une interruption de 9 ans pour élever mes 3 enfants, je me suis dit que c’était le moment de changer. Une amie m’a orientée vers un psychologue, lequel m’a accompagnée de façon très « fine ». Après un temps de réflexion et un travail approfondi sur mes projets professionnels je me suis formée à l’université de Nanterre en entament un double cursus. Le chemin n’a pas toujours été droit avant de pouvoir trouver l’épanouissement professionnel. Je suis passée par toutes les phases qui accompagnent les transitions professionnelles et personnelles.
Les changements professionnels je les aient vécus, ces dernières années. J’ai de plus eu la chance d’avoir pu sanctionner ce parcours personnel par un double cursus de coach des transitons professionnelles et de formatrice-enseignante à la faculté de Nanterre.
J’ai connu la sophrologie, par besoin. Lorsque j’étais enseignante en BTS je me sentais épuisée, sans énergie, des pensées incessantes papillonnaient dans mon esprit, des listes de choses à faire qui s’allongeaient, les cours à préparer, les copies à corriger et le quotidien d’une maman de 3 enfants à gérer. Je sentais que je sombrais petit à petit et sans parvenir à me rétablir. J’ai alors décidé d’alléger mon emploi du temps et de me faire accompagner par une sophrologue. Les exercices simples de relaxation, de respiration et de visualisation positive qu’elle m’a confiés ont fini par me faire remonter la pente. J’ai trouvé cet outil formidable !
C’est ainsi que je me suis formée à la sophrologie Caycédienne. Je trouve très intéressant d’intégrer la sophrologie dans l’accompagnement ; tout comme la méditation, sa pratique régulière s’intègre dans une hygiène de vie. On se recentre sur soi et sur l’essentiel tels que le sens du travail ou le sens de la vie…